Obéissance à l’appel de Dieu…

Obéissance à l'appel de Dieu...

Aujourd’hui, quelle est mon obéissance à l’appel de Dieu ?
Aujourd’hui, dans le brouhaha des solllicitations de notre monde, comment discerner l’appel divin à faire ceci ou cela à l’instar d’Elisée ? Comment discerner l’appel divin à la liberté dont parle l’apôtre Paul aux Galates ? Comment dire oui à Jésus quand il me laisse entendre : « suis-moi ! »
Hier, Elie passa près d’Elisée et jeta vers lui son manteau. L’acte est un message qui signifie clairement que Elie choisit Elisée pour être son disciple. Remarquons bien ici que l’homme de Dieu, Elie, consent à la demande d’Elisée, à prendre congé de ses parents : « Va-t-en, je n’ai rien fait. » Puis, Elisée se leva, partit à la suite d’Elie et se mit à son service. »
Frères et sœurs, Elisée offre une obéilssance magnifique à un appel de Dieu transmis par le prophète Elie. En effet, sa résolution à vivre le service divin auprès d’Elie, se lit dans la rupture qu’il opère avec la vie qui le liait à ses parents ou à son passé.
Selon l’apôtre Paul, « c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. » Ici, l’appel de Dieu veut éclairer notre conscience afin de nous arracher à l’errance pour une prétendue liberté. D’abord, il s’agit clairement de la liberté que le Christ nous obtient en nous affranchissant de l’empire du péché. Et dire qu’aujourd’hui encore, le malin continue son ingénieuse idée à nier qui il est, qui il a et ce qu’il fait. Ensuite, il s’agit de la liberté qui nous tourne vers Dieu : De la servitude au service de qui nous aime. Toute autre servitude nous abime ou nous abandonne dans l’ocean du libertinage, écartelé ou ballotté dans la tristesse. Enfin, la liberté que nous offre le Christ n’est pas de l’ordre de l’individualisme. La liberté du Christ se décline ainsi : « mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. » La liberté du Christ aboutit à écouter et à faire la volonté de Dieu. Celui ou celle qui veut répondre à l’appel de Dieu « doit se laisser conduire par l’Esprit » et s’affranchir constamment à faire la volonté de Dieu :  » Tu aimeras ton prochain comme toi-même  »
Dans l’évangile, trois personnes nous dessinent trois réponses ou trois obéissances à l’appel divin. Le premier interlocuteur de Jésus a lui-même l’initiative, à vouloir se mettre au service de Jésus. Jésus le renvoie au symbole de ce qu’il ne peut lui offrir un domicile. Sublime détachement à tout bien matériel !
Jésus invite une autre personne à le suivre quand cet autre interlocuteur est incapable de comprendre que Jésus est le Seigneur de la vie : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père ». L’urgence de l’heure est : « annonce le règne de Dieu. » Sublime détachement même aux légitimes affections !
Enfin, Jésus entend une troisième proposition de quelqu’un qui veut le suivre, à condition de prendre congé des siens. Ici, Jésus va plus loin que le prophète Elie. Jésus veut une sublime décision indivisible et immédiate ! La prétention de Jésus fait appel à une obéissance qui illumine l’appel. La prétention de Jésus refuse un quelconque nuage entretenu ou defendu dans la réponse à son appel.
Frères et sœurs, quelle obéissance désirons-nous servir aux appels de Dieu ?